Vague neuve à Paris

Après être passée par New York, Recife, Ouagadougou, Rio, Londres, Bali, la flûte d’Amina Mezaache nous offre une sonorité riche d’influences diverses et un jeu d’une grande liberté.

Premier Prix de composition et de flûte traversière au CRR de Créteil, titulaire d’une maîtrise en jazz à l’Université Paris 8, Amina multiplie depuis 2005 les projets de création mêlant le jazz, les expérimentations contemporaines, la danse, les mu- siques traditionnelles et les musiques urbaines.

En 2011 elle séjourne au Brésil, où elle collabore avec les grands musiciens Hermeto Pascoal et Itiberê Zwarg. C’est l’occasion de développer sa connaissance de l’immense culture musicale brésilienne et de découvrir une approche créative qui mêle les traditions et l’innovation.

Depuis 2012, elle développe son projet Maracuja, dans lequel elle compose, et pro- pose sa propre vision des métissages des cultures brésiliennes, africaines, jazz et contemporaines. Elle enregistre avec ce groupe 2 albums, dont le dernier, Mondo, est sorti en septembre 2020.

Elle collabore également avec de nombreux musiciens de la scène jazz et musiques du monde (Lown Extended, Hilaire Penda, Le Sacre du Tympan, Perrine Mansuy, Koto Brawa, Debademba, Rumba Trop Puissante..)

Elle est régulièrement invitée sur divers albums de jazz, chanson et musiques du monde (Anissa Bensalah, Aurélie & Verioca, Kwalunga, Métismatic, Ikorita..). Ami- na a déjà à son actif plus de 15 enregistrements en tant que leader et sidewoman. Titulaire d’un DE de flûte traversière, Amina participe activement à la transmission de la passion et de la curiosité musicale auprès des jeunes élèves. Elle a notam- ment mené divers projets pédago-symphoniques avec son groupe Maracuja au sein des conservatoires d’Eaubonne, Herblay, Argenteuil, Mélesse…

Fernando Del Papa, musicien et compositeur brésilien, plus connu sous le nom de Fernando Cavaco, en référence à son instrument de prédilection le « cavaquinho » (petite guitare brésilienne), est issu d’une famille de musiciens, il baigne donc dès le plus jeune âge dans la riche tradition de la samba et du choro (musique de chambre à l’origine de la samba).

Féru de cultures du monde, il arrive à 19 ans à Paris pour parfaire sa formation en ethnomusicologie. Depuis plus de vingt ans qu’il s’est installé dans la capitale, il n’a cessé d’apporter au forró ou à la roda de samba un son neuf et rythmé et un registre innovant loin des clichés d’un Brésil clinquant. Il joue au sein des formations Roda do Cavaco et Orquesta do Fubá. Le public français et particulièrement parisien a appris et le découvrir au fil des ans et soutient fidèlement cet agitateur culturel brésilien.

Il a aussi collaboré avec la compagnie de mime corporelle Hippocampe et la compagnie Morosof de cirque contemporain. Et on a pu également le voir aux côtés d’artistes comme Mayra Andrade, Fabiana Cozza, Márcio Faraco, Vincent Ségal, Babx, David Linx, André Minvielle…

Rendez-vous « en vrai » au Tas de Fumier ce samedi 2 juillet à partir de 13 heures pour le deuxième Bal Brasil Popular et dimanche au Pestel pour la projection du documentaire Samba Lumière de Pedrao Abib et une exposition de photos et du premier fanzine du Bal Brasil Popular !